Île de Pâques... avouez que pour un post du 15 avril...

Görn hausse les épaules, un rien las...
Liwong ne l'a compris qu'à moitié... mais bon, c'est un brave petit gars. Il tiendra le choc.

Les deux techniciens paraissent perdus.

"Les gars, si vous ne vous sentez pas capables de bricoler ça (si tant est que ce soit possible!), essayez de me dire où la logique voudrait que l'on puisse en trouver sur cette île... ça ou bien des masques de plongée ou que sais-je... mais bon, quoiqu'il en soit, j'exige de vous voir ici même à 18 heures. Je n'ai pas d'ordres à vous donner mais je vous sais assez malins pour ne pas trop vous éloigner de nous à l'approche d'une heure critique, hein?"

Ne voulant pas interrompre la méditation de son partenaire (exercice qu'il ne connaît que par la théorie mais dont il sait qu'il aide certains Chevaliers à se recentrer sur eux-même), il envoie à Liwong un petit message mental de réconfort lui expliquant que ses paroles ne se voulaient pas moralisatrices mais simplement une mise au point. Comme un conseil de guerre avant la bataille.

Pendant quelques temps, Görn explore les maisons alentours, tantôt en compagnie des techniciens, tantôt seul, relevant tout ce qui peut lui sembler utile.
Une heure durant, ensuite, il restera sur la plage à ramasser des morceaux de son armure, patiemment puis se concentrera sur eux et les réchauffera au feu de la flamme du Phoenix, comme pour essayer de leur insuffler vie et accélérer leur réveil...
Il a l'air absorbé, hypnotisé par sa tâche mais à 17 heures 50, il dépose en leur urne tous les débris, se la jette sur l'épaule et remonte au village d'un pas décontracté mais décidé en sifflant une version lente de "Light my fire".

ps: que fait eras d'habitude? il atends que tout les 2 ont posté avant de reposter ou il laisse un certai ntemps avant d répondre, peu importe si tout le monde à répondu ?

(là comme li-wong veut voir arriver 19h00, il répond Je profite que j'ai un peu de temps. C'est beau la colaboration! )


Dans les maisons avoisinantes, vous ne découvrez rien de particulier. Si ce n'est de nombreux cadavres de gens que la mort semble avoir surpris au coeur de la nuit. Tu pariens quand même à mettre la main sur des cannettes de bière et quelques conserves.

Nos deux amis techniciens arrivent à 18 heures. Mais ils semblent génés. Finalement, le plus enveloppé des deux se lance.

"Bon, finalement on a une petite idée. J'ai vu ça dans un film sur la guerre des tranchées. Il mettaient de l'eau sur un linge et le plaçaient devant leur bouche. Ou alors quans ils n'avaient pas d'eau ils pissaient dessus... C'est tout ce qu'on a!"


La petite fille, sans avoir eu besoin de réveil, se lève vers 18h10. Elle se place directement à l'extérieur et fixe le soleil. Elle prend le temps de dessiner un cercle au sol qu'elle semble vouloir vous montrer. le soleil va bientôt se coucher.

Görn ôta son T-shirt et le déchira sans peine en bandelettes régulières qu'il jeta à ses compagnons d'infortune.
"OK... Alors faites-moi ça avec de l'eau de mer, les gars... Quant à toi, petite..."
Il s'interrompit en sentant sur lui deux regards héberlués...
Son torse était horrible à voir. Surtout la jonction entre les zones comme dévorées par le feu et les parties saines qui luisaient de cicatrices aux reflets bleuâtres malsains. Toute la partie supérieure droite du Chevalier semblait avoir été dissoute et ses muscles grotesquement hypertrophiés, secs et noueux faisaient tressaillir le tout dans un mouvement vomitif.
Il regarda les deux techniciens puis, haussant les épaules, ajouta sur un ton docte caricatural:
"Ne jamais jouer avec des allumettes, les enfants!"
Görn s'approcha du dessin. Un bête rond. Au bout de son index droit, une faible lueur naquit. Il le pointa vers le sol et cinq traits lumineux créèrent de petits impacts dans le sable formant un cercle autour de celui de la gamine. Une tentative de communication visant à lui rappeler son précédent dessin. Görn la regarda alors d'un air interrogateur...
"Ca a un rapport avec ce dessin-là? Tu veux nous dire quelque chose, ma chérie? Tu ne sais pas parler?"
Non pas que l'inconnu l'effrayait mais quelques éclaircissements sur la situation de la bouche de la petiote seraient une aide précieuse...
A quoi devaient-ils s'attendre?
Görn sentit que sa tension perturbait la concentration de Liwong et en profita pour faire une intervention irrévérencieuse au bout milieu des pensées du Chevalier. Une sorte de "Alors? Tu roupilles?" mental...
Dès que Liwong ouvrirait les yeux, il verrait son partenaire lui offrir un sourire moqueur... (hj: non mais quel humour lourdingue, hein?)

Les deux techniciens hésitent un peu en voyant les plaies que recouvraient le tissus puis finissent par s'exécuter.

La petite fille vous regarde et lève les épaules dans un geste signifiant l'ignorance. Les derniers soleil mencent enfin de disparaître à l'horizon. Elle panique complètement et court vers le bâtiment servant de station radio. Elle vout fait des gestes frénétiques pour la suivre. Lake la poursuit jusque l'intérieur. Puis, il ressort rapidement.

Et les gars! Venez vite voir ça, ça vaut le détour!


Dans la cache où Gorn a découvert la gamine, un petit passage sombre est caché derrière une grosse caisse. Derrière, un passage semble déboucher sur une galerie de grotte naturelle de taille imposante. La gamine, elle a déjà pénétré au plus profond de ce passage.

"Okay... Ca fait un abri valable. Liwong, accompagne-les jusqu'à l'endroit que tu jugeras le plus sûr dans cette grotte et reviens-moi de suite après. Pour ma part, je vais tâcher de voir ce qui se passe ici à 19:00 en me faisant le plus discret possible."
Görn se concentre de son mieux pour cacher les émanations de son cosmos. Il tente de passer inaperçu pour une éventuelle présence hostile à venir.

Soupirant avec un sourire ironique, Görn lança un "Oui, Mômaaaaan!" puis arracha une planche d'une des caisses à ses côtés d'un geste distrait. Il en empoigna une extrémité, son poing s'enflamma et lorsque sa main se rouvrit, une belle flamme vive et volontaire brillait lentement sur le bois. Il tendit cette torche improvisée à son camarade.
"C'est une parcelle de la flamme éternelle du Phoenix. Elle brûlera jusqu'à sa mort sans consummer le bois car ma seule âme est son combustible. Si elle s'éteind, tu comprendras qu'il m'est arrivé malheur. Si elle ne s'éteind pas, ramène-la moi car je suis le seul à pouvoir l'éteindre de mon vivant... allez, file!"

Gorn

Gorn reste dehors alors que le soleil se couche. La nuit prend place ainsi que le silence des grillons. Leur présence est bientôt remplacée par celle des lucioles.
Une lueur rouge surgit au loin. Tu ressens un cosmos terrifiant s'aprocher. Avant même que tu n'es pu voir le danger arriver, un coup violent te frappe au ventre. Tu t'éffondres.

Avant de fermer les yeux pour sombrer dans le comas, tu apperçois l'ennemi. (le troisième en partant de la gauche)

http://www.hiboox.com/image.php?img=2jcyafh.jpg



Liwong
Tu descends dans des cavernes naturelles. La petite fille te guide vers une salle au plafond haut. Elle est ornée de fresque représentant des gens fuyant un cataclisme à bord de bâteaux. Tu vois les même personnes sculpter les colosses de l'île.

La flamme de gorn faiblit tout d'un coup mais ne s'éteint pas. Elle est très faible et n'éclaire pratiquement plus.





(hj: Gorn, je vais poster ton réveil après la réaction de Liwong, ça ne dépend que de sa réaction.)





[/u]

Lumière assourdissante, bruit aveuglant... le chaos règne dans l'esprit de Görn. Immense douleur. Vie qui s'échappe à gros bouillons. Hostile. Hostile. Cosmos hostile.
"tu es où?"
Voix amie. Se raccrocher à la voix amie.
"...m'aides, si tu peux me répondre..."
Aider? Je ne suis pas mort? Ou si?
"...s'est passé???"
Comprends rien...
"me laisses tomber maintenant..."
Non. Pas laisser tomber. Servir, servir frères d'armes, servir Athéna. Pourvu que quelque chose me raccroche à la vie.
Pas mourir. Servir encore. Survivre pour aider.

L'esprit de Görn est submergé par la douleur et son cosmos chancelant s'accroche à la moindre évocation furtive d'une possibilité de survie. Il invoque Athéna et le Phoenix, ses protecteurs. Il hurle mentalement après Ikki. Il a besoin d'aide, de conseils, il est seul. Il a froid. Il a froid mais son esprit brûle, se consume. Il bascule peu à peu dans la folie, le déni de la mort, la soif de vie au prix même de sa raison. Il lutte plus que jamais contre l'Enfer qui l'attend. Se débat comme un enragé dans les flammes de la torture que lui infligent ses blessures.

Tu ressens sans problème le dit cosmos. Le personnage porte Gorn sur une épaule comme on le ferait d'un trophé de chasse. Il te repère églament et lève sa faux au ciel.

Le chevalier ne bouge pas lorsque ton attaque s'avance vers lui. Un sourire narquois apparaît même sur son visage. Tu as le temps de voir disparaître le chevalier avant de ressentir une douleur cuisante derrière le crâne. tu perd également conscience.






Combien de temps s'est-il passé? Des heures? Des jours? Vous émergez nauzeux dans ce qui semble être une cellule. Face aux grilles, une sphère de cristal semble vous plonger dans cet état où la maîtrise du cosmos semble impossible. Il n'y a pas de gardien.

Lorsque Liwong revient à lui, il assiste au spectacle d'un Görn comme une bête en cage, faisant les cent pas dans la cellule, les yeux hagards et frappant tantôt du front, tantôt du poing contre les parois de la cellule, comme un dément. Il est nu comme un ver et son regard est inexpressif; de la bave coule à ses lèvres et il émet des sons à peine humains. Son esprit semble ne plus s'accrocher à la moindre raison.

HJ:

Liwong a écrit:

Je m'approche de Görn, ne sachant pas vraiment quoi faire... Puis posant ma main sur mon épaule...

Je suppose que tu voulais écrire "SON" épaule et vais donc faire comme si...





Görn dégage son épaule très rapidement et agrippe Liwong à la gorge de sa main droite pour le coller au mur. Une fois celui-ci adossé, le regard du chevalier du Phoenix se fait vitreux et il lache son étreinte pour reculer en vacillant avant de s'effondrer à genoux au milieu de la cellule.
Görn se débat tant physiquement que mentalement contre un ennemi intérieur. Il semble lutter contre un mal qui l'obsède.

(c'ets volontairement que je ne poste pas pour l'instant. je vous laisse car ce que fait hellspawn est interessant... Je veux voir comment vous gérez ça... sauf si ça vous ennuie)

"Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa"
Görn pousse un hurlement, se relève d'un bond et se précipite sur Liwong.
Un poing se fracasse à une vitesse fulgurante dans le mur à quelques centimètres du visage du jeune homme. Une gerbe de sang provenant des phalanges de Görn éclabousse la joue du jeune combattant.
Des yeux de déments fixent le Chevalier du Cygne qui entend la voix à peine reconnaissable de son ami lui murmurer, front contre front:
"Boucle-la, Liwong. La ferme. Tais-toi."
Le visage de cauchemar s'éloigne peu à peu de celui de Liwong jusqu'à ce que Görn fasse un pas en arrière et se laisse tomber, sans même se retenir, comme une poupée de chiffon.
"Je dois me concentrer. Retrouver le Phoenix. Reprendre contact avec son cosmos. Ce vide est... ce vide. Insoutenable. Besoin de... Sans lui, je suis mort, vide. Je ne suis que lui, je suis le Phoenix. Et j'ai perdu le Phoenix. Je suis mort. Je n'existe plus. Trop de silence. Ma tête va exploser. Pas de bruit. Ecouter le Phonix. Trouver Phoenix."
Jusqu'à ce que quelque chose ou quelqu'un l'interrompe, Görn reste là assis au sol, prostré, à répéter le même délire.

Une voix âgée et irritée retenti de derrière le mur.

" Il va se calmer celui-là? Pas moyen d'avoir la paix ici!"